"On reconnaît les grandes époques à ceci, que la puissance de l'esprit y est visible et son action partout présente" écrivait Ernst Jünger dans "Les falaises de marbre". Si l'Histoire fait les hommes, les soumettant le plus souvent à ses vents violents, il s'en trouve en revanche qui gardent le cap de l'Honneur dans les tempêtes, armés d'un courage et d'une équanimité héroïques, et font à leur tour l'Histoire.
Hélie de Saint Marc le légionnaire, rejoint Ernst Jünger le lansquenet pour avoir comme lui traversé le XX°siècle en homme d'action et de méditation. Plongé dans le maelstrom de la guerre, il a su "par delà le bien et le mal" sublimer les paysages, les hommes et les actions et marquer "L’histoire de son empreinte d'Homme libre ".
En Algérie, où il sert de 1954 à 1961, Hélie de Saint Marc, tandis qu'il façonne avec courage son destin, part sur les traces de l'antique légion afin de se ressourcer aux échos de sa gloire impériale, et d'inscrire ainsi avec humilité son action dans la continuité d'une Geste héroïque.
"J'aimais l'Est algérien, rude, grave, spartiate. La région était un incroyable musée de plein air. (...) Avec ma compagnie, nous nomadisions en petite Kabylie (...). Comme nous étions sur la route de Djemila, je décidai de pousser ma compagnie jusqu'aux colonnes chantée par Camus,
Hélie de Saint Marc le légionnaire, rejoint Ernst Jünger le lansquenet pour avoir comme lui traversé le XX°siècle en homme d'action et de méditation. Plongé dans le maelstrom de la guerre, il a su "par delà le bien et le mal" sublimer les paysages, les hommes et les actions et marquer "L’histoire de son empreinte d'Homme libre ".
En Algérie, où il sert de 1954 à 1961, Hélie de Saint Marc, tandis qu'il façonne avec courage son destin, part sur les traces de l'antique légion afin de se ressourcer aux échos de sa gloire impériale, et d'inscrire ainsi avec humilité son action dans la continuité d'une Geste héroïque.
Erwan Castel, Régina le 6 février 2014
"J'aimais l'Est algérien, rude, grave, spartiate. La région était un incroyable musée de plein air. (...) Avec ma compagnie, nous nomadisions en petite Kabylie (...). Comme nous étions sur la route de Djemila, je décidai de pousser ma compagnie jusqu'aux colonnes chantée par Camus,
"ce grand cri de pierre jeté entre les montagnes, le ciel et le silence"
Enfin, au détour d'une piste, nous avons aperçu Djemila, en contrebas, au fond d'une cuvette minérale.
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